un-jour-avant-le-jour

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Divinus Corpus

 

DIVINUS CORPUS

 

 

  Une fois admise l’idée que l’on possède en soi les capacités et les forces nécessaires à une meilleure harmonisation et maîtrise des chakras, comment s’y prendre concrètement au quotidien ?

 

  Notre corps est la maison et le véhicule de notre âme, n’est-ce pas ? Et nous venons de nous « rappeler » que nous sommes notre propre architecte, puisque nous sommes d’essence divine. J’utilise le verbe « rappeler » et non « découvrir », car en réalité, nous savons cela depuis toujours. Nous le savons de manière intuitive, certes, mais nous le savons néanmoins. Notre âme, ou encore notre Soi Supérieur, le sait. À la lumière de cette redécouverte fantastique, imaginons maintenant que nous construisons le logis de notre âme pour la première fois. Avant de commencer, comme pour toute construction, il va nous falloir dresser un plan, n’est-ce pas ? On ne peut construire une maison solide et durable dans le temps si l’on y va à l’aveuglette, sans souci des mesures et des proportions, qu’il s’agisse du sous-sol, du rez-de-chaussée, de l’étage s’il y en a un, et du toit. Tout doit être pesé, délimité, bien pensé, rien ne doit être laissé au hasard, si nous voulons que notre maison ressemble à ce que nous avons imaginé, dans le respect des normes de sécurité, pour soi et pour les autres. En résumé, pour que nous soyons satisfaits du résultat final, la construction doit refléter en tous points notre première intention, tout en nous garantissant un maximum de protection. Même si, évidemment, nous ne pourrons jamais prévenir tous les risques de la vie, que ceux-ci soient extérieurs ou intérieurs à notre foyer, du moins aurons-nous fait tout ce qu’il est possible de faire pour en limiter les risques.

 

   Et bien, s’agissant de la maison de notre âme, représentée par notre corps physique, il en va de même. Si vous le voulez bien, décidons ensemble, aujourd’hui, que c’est là notre premier jour en tant qu’architecte du Soi, et que nous allons bâtir la maison de notre âme, telle que nous désirons qu’elle soit.

 

   Quelle est notre première intention à ce sujet ? Au sens propre, tout d’abord : qu’est-ce qu’une maison accueillante, sécurisante et confortable à nos yeux ? Chacun aura une vision différente de la demeure idéale, en fonction de ses goûts et de ses moyens financiers. Le rêve de l’un sera une petite maison à la campagne entourée d’un jardinet fleuri, celui de l’autre une villa cossue en bord de mer, un troisième préfèrera un chalet à la montagne, un autre encore un manoir au milieu d’un parc boisé, une péniche, une maison sur pilotis, une cabane dans un arbre… peu importe. Quelle que soit la construction que nous préférons, il faudra, dans tous les cas, que celle-ci obéisse à certaines règles incontournables, si nous ne voulons pas qu’elle s’écroule au premier coup de marteau pour cause de fondations fragiles, ou ne brûle entièrement, faute d’un système électrique fiable.

 

   Il en est de même pour la maison de notre âme. L’intention que nous émettons pour le bien-être de notre corps est une excellente chose, sans aucun doute. Elle prouve que nous prenons soin de lui, que nous voulons le meilleur pour lui, et que nous sommes suffisamment enthousiastes envers la vie pour offrir à notre organisme un maximum de sensations positives. Est-ce à dire pour autant que toutes les solutions choisies pour ce faire sont égales ? Est-il bon, par exemple, d’avaler quelque substance hallucinogène que ce soit pour se sentir détendu et offrir paix et sérénité à son corps ? Est-ce là prendre soin de soi-même ? Sur un plan subjectif, la réponse est oui, sans doute, puisque le corps en ressent un certain bien-être. Mais, objectivement, peut-on réellement parler d’intention positive envers soi-même, quand notre arrière-pensée pragmatique nous susurre inévitablement l’idée que les effets de cette substance seront de toute façon négatifs, à plus ou moins long terme ? Chacun ne sait-il pas que toute substance nocive ingérée ou inhalée a des effets dévastateurs sur les cellules et les organes internes de notre corps, lequel, de ce fait, dépérit inexorablement, avec parfois des effets irréversibles ? C’est la loi de cause à effet, tout simplement. L’intention que nous émettons pour le bien-être de notre corps est soumise à la même restriction essentielle que toute autre loi : le respect des règles naturelles, fondamentales et millénaires de fonctionnement.

 

   Personne ne parviendra jamais à construire le premier étage d’une maison si les fondations de celle-ci ne sont pas solides. Personne ne pourra empêcher une maison de brûler entièrement si le système électrique est défectueux, à quelque endroit que ce soit de celle-ci, car toutes les pièces sont reliées les unes aux autres par un réseau de fils électriques.

 

   Il en est de même pour notre corps. Si nous ne veillons pas au quotidien à la santé parfaite de chacun de nos organes, le dérèglement de l’un se répercutera automatiquement sur les autres, voire sur tous les autres. Chacun sait, par exemple, qu’une simple douleur lombaire d’un côté du dos, après un faux mouvement, peut très vite entraîner une douleur de l’autre côté, du simple fait que nous nous positionnons mal, souvent inconsciemment, ceci en réaction à la douleur que nous voulons éviter. Il s’agit là du phénomène de compensation. La sagesse voudrait que nous prenions bien le temps de nous reposer et de soulager la zone douloureuse avant de poursuivre nos activités, ainsi le « mal » arrêterait sa course et tout reprendrait sa place. Malheureusement, nous n’écoutons pas notre corps. Nous forçons le mécanisme, en quelque sorte. Et ainsi, nous amorçons nous-mêmes une réaction en chaîne.

Cette inévitable interaction peut s’avérer parfois plus gênante et plus dangereuse encore. Ainsi, avec cette petite glande qui ressemble à un papillon et qui, aussi petite soit-elle, agit sur l’ensemble de notre corps, positivement si tout va bien, négativement si elle est déréglée : la thyroïde. Le bon ou le mauvais fonctionnement de celle-ci a des répercussions sur presque tous les organes. Lorsque l’on ne fait rien pour remédier à ce dérèglement, celui-ci peut entraîner des maux divers allant des problèmes intestinaux à la tachycardie, en passant par l’amaigrissement ou au contraire la prise de poids, jusqu’au pire parfois : l’arrêt cardiaque.

 

   Il est donc capital de bien déterminer ce qui est le meilleur pour notre corps, ce qui a toutes les chances de le maintenir en bonne santé le plus longtemps possible, et d’accorder autant de respect à chacun de nos membres et de nos organes, car ceux-ci sont bel et bien interdépendants. Ainsi que le disent les paroles de Jésus, le plus grand des sages, dans 1 Corinthiens 12, verset 21 :     « L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous ». Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables. Et celles qui passent pour moins honorables, ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ; pour celles qui sont décentes, ce n’est pas nécessaire. Mais en organisant le corps, Dieu a accordé plus d’honneur à ce qui en est dépourvu. »  

 

   Si nous extrapolons ces paroles, lesquelles, je le crois, ont une valeur symbolique, nous pouvons en conclure ceci : le soin que nous apportons à chaque partie de notre corps préfigure celui que nous apporterons ensuite à nos contemporains. Car si nous partons du postulat que nous sommes tous UN, il devient parfaitement évident que le bien que nous nous faisons à nous-mêmes, nous le faisons en même temps aux autres. Et inversement.

 

   Comprenons que, tout comme une maison, notre corps a besoin de fondations et de murs solides, d’une bonne conception de toutes ses pièces, d’un toit résistant et imperméable, ainsi, bien sûr, que d’un environnement sain et agréable, si nous voulons nous donner toutes les chances d’y vivre paisibles et heureux.

 

   Ainsi, le premier chakra, le chakra racine, représenterait donc, comme son nom l’indique, les fondations de notre corps.

Le deuxième, le chakra sacré, serait le socle représenté par le rez-de-chaussée,

Le troisième chakra, celui du plexus solaire, serait représenté par les murs et l’agencement de toutes les pièces de la maison, en tant qu’organes interdépendants permettant la bonne harmonie du foyer.

Le quatrième, chakra du cœur, pourrait être le générateur électrique de la maison,

Le cinquième chakra, ou chakra de la gorge, serait cette pièce privilégiée de communication avec les autres, généralement le salon.

Le sixième, chakra du troisième œil, serait le grenier, cette pièce traditionnellement encombrée d’un bric-à-brac de souvenirs, mais aussi de secrets de famille à découvrir ou à redécouvrir, de mystères à éclairer.

Le septième chakra, le chakra couronne, serait le toit de la maison, avec son rôle protecteur des murs et de l’intérieur contre les agressions externes.

 

 

  Le Feng Shui – qui signifie « l’air et l’eau » – pratique ancestrale bien connu du peuple chinois, est l’art de disposer les pièces et l’ameublement d’une maison de telle façon que l’énergie vitale puisse y circuler de manière fluide, pour une meilleure santé physique et mentale, ainsi que le pour le bien-être de ses habitants. Cet art consiste à reproduire à l’intérieur du foyer l’harmonie des quatre éléments naturels que sont la terre, l’eau, l’air et le feu, ce qui favorise la libre circulation de l’énergie vitale. Du moins, bien entendu, lorsque celle-ci n’est pas entravée par les effets dévastateurs des actions humaines.

 

   Depuis quelques décennies, les peuples occidentaux ont commencé à s’inspirer de cette discipline orientale qui ne manque ni de sagesse ni de bon sens. Mais si d’un autre côté l’on ne s’applique pas à soi-même une sorte de « Feng Shui » corporel, à quoi cela peut-il bien nous servir ?

 

 

 



13/01/2023
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