un-jour-avant-le-jour

un-jour-avant-le-jour

Alchimie

 

ALCHIMIE

 

 

  De nos jours, le concept d’alchimie nous semble beaucoup moins hermétique qu’il ne l’était naguère, particulièrement au Moyen-âge, période pendant laquelle apparut cette « science occulte ». En effet, ainsi que nous le donne le dictionnaire en sa première définition : l’alchimie est une science occulte du Moyen-âge, née de la fusion des techniques chimiques gardées secrètes et de spéculations mystiques.

  Au sens figuré, on nous parle de « transmutation mystérieuse, notamment des corps ».

 

  Aujourd’hui, dans nos conversations il nous arrive d’évoquer « l’alchimie de l’instant », pour qualifier ces moments dits « magiques » qui s’inscrivent dans un cadre et des circonstances exceptionnelles suscitant des émotions fortes plutôt positives. Nous parlons aussi de cette étrange alchimie entre deux êtres qui, par l’irrésistible aimantation qu’ils exercent l’un sur l’autre, fait naître une relation hors du commun. Nous qualifions volontiers leur communion surnaturelle quasi parfaite « d’osmose ».

  Dans les deux cas, cette alchimie est considérée comme quelque chose d’exceptionnel, qui laisse des traces émotionnelles indéniables et pérennes dans les souvenirs de ceux qui en ont vécu l’expérience hors norme.

Ceci est la face plutôt positive de ce que l’on nomme « alchimie ».

 

  S’agissant de la face un peu plus négative, à présent :

  Aux yeux de certains esprits malfaisants et cupides, d’une curiosité malsaine, et qui sont friands d’expériences paranormales censées les faire accéder au pouvoir ou les enrichir personnellement, l’alchimie représente un domaine particulièrement séduisant, qui mérite d’être exploré en profondeur. Et c’est ce que ces individus vont faire, ils vont l’explorer, sous toutes ses facettes. Malheureusement, ils vont y ajouter leurs énergies sombres les plus sordides. Pour ce faire, ils prendront volontiers des chemins de traverse, en utilisant des procédés malhonnêtes, parfois même pervers et destructifs pour les autres. Quelquefois, ils seront prêts à payer très cher de leur personne pour cela, sur tous les plans, même celui de leur santé, voire au prix de leur vie. Rituels démoniaques, sorcellerie, envoûtements, et autres pratiques occultes qui n’ont rien à voir avec la pure spiritualité deviendront leur quotidien. Ils le feront afin d’accéder à ce pouvoir supérieur qu’ils recherchent. Et cela fonctionnera pendant un temps, du moins en apparence et de manière superficielle. Car ils trouveront toujours sur leur chemin des personnes faussement bien intentionnées pour les assister dans leur quête. Des relations nullement bénéfiques, bien entendues. Au contraire, celles-ci seront tout aussi toxiques qu’eux et vont les encourager à aller encore et toujours plus loin dans leur démesure. Ceci, non pas dans le cadre de leur évolution spirituelle épanouissante, mais bien plutôt pour la détérioration progressive de leur âme.

 

  De fait, au lieu d’approcher l’âme universelle et en même temps le grand mystère de la création, ils ne feront que s’en éloigner davantage. Tout cela arrivera parce qu’ils auront crû un instant en cette voix pernicieuse qui leur répète incessamment cette fausse croyance : pour se sentir fort et tout puissant, il est nécessaire d’utiliser des procédés compliqués aux effets pervers, notamment de détruire les autres pour ce faire.

 

  Et pourtant, l’alchimie n’est pas comme on le pense à tort une science mystérieuse accessible seulement si l’on y met le prix. Car il est possible d’agir sur les éléments de manière complètement naturelle sans débourser un centime ni verser une seule goutte de sueur ou de sang.

 

  La physique quantique elle-même nous le révèle, tout au moins au niveau microscopique : l’esprit a une influence sur la matière.

 

  Un être exceptionnel qui a laissé sa trace indélébile dans l’histoire, et qui marque encore les esprits aujourd’hui, a expérimenté cette vérité il y a plus de deux mille ans avec une aisance et une simplicité si déconcertantes que ses actes étaient considérés comme des miracles : Jésus.

  Cependant, ce Juif galiléen, fils de berger, certes plus tard considéré comme un prophète par ses compatriotes, n’agissait-il pas sur les éléments uniquement par la force de son esprit et sans utiliser aucune technique adjacente ? Or, si cet homme simple était capable de faire cela uniquement à l’aide de ses capacités physiques et sensorielles, on peut supposer que ses contemporains en étaient capables aussi. Tout comme nous pourrions tous l’être également. « Oui, mais, nous objecteront beaucoup de croyants d’aujourd’hui. Jésus était de nature divine, il possédait ce pouvoir surnaturel que nous n’avons pas. Voilà pourquoi à nous, simples pécheurs, ceci est impossible ».

 

  Bien avant nous, à l’époque de Jésus, d’autres pensaient exactement la même chose. Cependant, Jésus objectait systématiquement à leurs dires, tel que relaté dans l’évangile de Matthieu 14, verset 12 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes ». Tout en leur rappelant dans le même temps les paroles de ses ancêtres, adressées à ceux qui avaient reçu la parole divine, mots que l’on retrouve dans Jean 10, verset 34 : « N'est-il pas écrit dans votre loi : j'ai dit : vous êtes des dieux ? » 

 

  Si, en tant que co-créateurs du monde avec le Divin, l’humain a reçu sa parole avec foi, enthousiasme et respect, et s’il est volontaire pour en exprimer les principes d’amour, alors on peut supposer qu’il est tout à fait capable de réitérer les miracles accomplis par Jésus, ainsi que « l'Homme-Dieu », l’affirma plusieurs fois.

 

  En cela, Jésus était le plus grand alchimiste de tous les temps, dans le bon sens du terme, bien évidemment, car il agissait toujours avec amour, bienveillance, désintéressement et générosité, dans le seul et unique but de faire du bien aux autres.

Ce qui était encore plus étonnant, c’était que, ce que tout le monde considérait comme miraculeux à l’époque était tout à fait naturel à ses yeux. Pour réaliser ses « miracles », il n’avait nul besoin d’apprentissage, de cérémonies ni de rituels. Il lui suffisait de penser, et la chose était faite. Pourquoi ?

 

  Parce que l’énergie qu’il mettait en action de manière directe et spontanée, sans jugement et sans ostentation, était celle de l’amour. Or, l’amour est aussi énergie de vie, laquelle a présidé à la naissance de l’univers et préside encore aujourd’hui à tout ce qui a vie sur terre et peut-être au-delà. Jésus appliquait au quotidien sur un plan physique observable ce qui, de nos jours, est encore considéré comme impossible. Sauf du point de vue de la physique quantique qui régit l’univers microscopique. Toutefois, les scientifiques se posent actuellement la question de savoir si réellement il est possible, au niveau macroscopique que la pensée puisse avoir une action directe sur les choses, les êtres et les événements.

 

  Et si Jésus avait tout simplement appliqué en son temps l’un des piliers des enseignements de la table d’émeraude dont le principal stipule : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose ». 

 

  Depuis son apparition jusqu’à aujourd’hui, tous les hermétistes, alchimistes, francs-maçons, adeptes des sciences occultes et ésotériques étudient ce texte philosophique et mystique, hermétique à souhait.

  En parallèle, les chercheurs en physique quantique s’ingénient à prouver le lien qui existe entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, et l’implication intéressante que pourrait avoir notre perception approfondie des nanoparticules sur l’agencement et, surtout, le mouvement de notre univers.

 

  En tout état de cause, si Jésus parvenait à opérer ces miracles, qui étaient en réalité l’expression de ses pouvoirs surnaturels et spontanés de manipulation de la matière par la pensée et de transmutation des éléments, c’est peut-être parce qu’il le faisait à partir de l’énergie la plus saine, l’unique, la seule nécessaire et indispensable pour le réaliser : la pure énergie d’Amour, laquelle est aussi énergie de vie.

 

  Si certains individus malintentionnés qui s’essaient à des manipulations occultes pour transmuter les éléments ou influencer leur environnement n’y parviennent pas toujours, ou de manière très imparfaite, incomplète et temporaire, c’est vraisemblablement parce qu’ils ne sont pas motivés, guidés, soutenus et véhiculés par la seule force toute puissante de ce monde : l’Amour. Et surtout parce que dans certains cas, ils se retrouvent confrontés à cette même énergie, précisément. Or cette force d’amour est plus puissante que tout. Rien ne lui résiste, rien ne l’égale, et a fortiori ne la surpasse.

 

  C’est pourquoi les individus malfaisants sont capables de faire du mal à autrui, sans aucun doute, mais uniquement si leur cible n’est pas quelqu’un de profondément spirituel. Autrement dit, les personnes néfastes n’ont d’autre pouvoir que les unes sur les autres. Elles n’en ont aucun sur ceux et celles qui sont étroitement connectés à Dieu, et qui s’en remettent avec confiance et systématiquement à la protection divine.

 

  Pour devenir un véritable alchimiste, donc un « alchimiste de l’amour », il n’est d’autre voie, d’autre moyen, ni d’autre profession de foi que ceux de l’Amour. C’est d’une logique imparable. Être alchimiste de l’amour, c’est d’abord être l’alchimiste de sa propre vie, afin que l’amour en devienne le centre. C’est aussi respecter les principes de l’amour, mais sans jamais les ériger en principe. Car l’amour véritable ne saurait obéir à une loi de principe.

  En d’autres termes, c’est vivre et manifester l’amour, donc la vie, au quotidien. 

 

MPV

 

 

 



26/08/2024
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Santé & Bien-être pourraient vous intéresser