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Compter pour quelqu'un

 

 

COMPTER POUR QUELQU'UN

 

 

 

   L’être humain est, de manière innée, libre et indépendant. À l’instant même de sa naissance, il conquiert, de manière symbolique, cette liberté et cette indépendance, au moment de l’expulsion du ventre de sa mère et par sa première respiration autonome.

 

   Il est vrai que sa survie dérivera ensuite de ce que ses parents feront pour lui. Car il sera dépendant d’eux pour la nourriture et les soins nécessaires à ses fonctions vitales. Il aura également besoin de leur affection, manifestée à travers des regards, des paroles, des gestes tendres et des caresses. Il n’est plus à démontrer aujourd’hui qu’un bébé privé d’affection, voire complètement abandonné, ne va pas se développer normalement, parfois même, dans le pire de cas, se laisser mourir.

 

   Dans sa vie future d’enfant, d’adolescent ou d’adulte, les choses ne vont pas réellement changer. Il aura toujours besoin de l’affection des autres pour fonctionner correctement, bien qu’il lui arrive parfois de prétendre le contraire. Quelle que soit sa vie, qu’il soit né dans n’importe quel pays, qu’il soit un enfant choyé bénéficiant de tout le confort nécessaire à son bien-être, ou un enfant soldat, exploité, utilisé comme une arme de guerre et habitué à la dure ; qu’il soit médecin bénévole dans une association humanitaire ou exploiteur multimilliardaire avide et sans scrupule ; qu’il soit riche ou pauvre, jeune ou vieux, croyant ou athée, le fonctionnement de son cœur, de son esprit et de son corps réagira toujours en fonction de la même règle fondamentale : reçoit-il de l’amour ou n’en reçoit-il pas ?

 

   Aussi, lorsque la réponse est non, et que cet être-là rencontre une personne pour laquelle il compte, ne serait-ce qu’un tout petit peu, il lui semble alors que tout son monde s’illumine. Le pauvre devient riche, le riche s’aperçoit qu’en réalité, avant cet instant il était pauvre ; le jeune se découvre de la sagesse et le vieux se sent rajeunir ; le généreux le devient deux fois plus, le cupide découvre la vraie richesse. L’athée entrevoit la divinité en l’autre, et le croyant la seule religion qui vaille la peine que l’on se batte, mais pacifiquement, pour elle : l’Amour. Il comprend qu’il n’est de richesse spirituelle plus grande que celle de compter pour quelqu’un.

Alors si quelqu’un compte pour toi, n’oublie pas de le lui faire savoir, tout en lisant attentivement dans son cœur d’enfant.

 

 



29/04/2021
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