Coeur en gestation
coeur en gestation
Tu déplores l’état du monde dans lequel tu vis, et c’est bien normal quand on voit ce que les êtres humains ont fait de cette belle planète que Dieu leur a confiée. Tu te lamentes en te demandant jusqu’où tout cela va bien pouvoir aller. Tu n’es pas très optimiste, en réalité, tu sais déjà comment tout cela va se terminer. Du moins si les hommes continuent à nier l’évidence et s’entêtent à rester sur le même chemin.
Pièces d’or et billets de banque se reflètent dans les yeux des plus cupides. Ceux-là persistent à raisonner en fonction de l’économie, de la finance, c’est leur priorité absolue. Ils pensent que l’abondance qu’ils souhaitent dépend de la richesse qu’ils seront capables d’amasser. Ils croient naïvement que cette richesse pourra les préserver de tout, leur offrir la sécurité, le pouvoir, la beauté, et pourquoi pas, l’éternité. Alors tous leurs actes tournent autour de cet unique objectif. Rien ne les arrête, ni la destruction de la nature, ni l’extinction des espèces, ni même celle des humains, leurs semblables. Parmi ces derniers, certains consentent à se laisser manipuler pour servir leurs intérêts, au risque de souffrir, voire de mourir. Les plus chanceux profitent du système, les autres en sont esclaves. D’autres encore résistent en se positionnant contre leurs méthodes tyranniques. Ces derniers ne seront jamais riches, mais ils s’en moquent, car leur richesse spirituelle, morale et humaniste leur importe bien davantage.
Les despotes aveuglés par l’or et passionnés de pouvoir ont eu leur temps. Depuis des millénaires, ils oppriment les peuples, saccagent la planète, détruisent le vivant… La terre en est arrivée à un tel état d’essoufflement insupportable, que les humains en ressentent eux-mêmes les effets dans leurs propres corps. T’est-il déjà venu à l’esprit que ce terrible virus qui terrorise la population mondiale est probablement la réponse de la terre à l’homme pour cet essoufflement qu’elle-même ressent depuis trop longtemps ? La planète se défend. Elle déploie ses anticorps pour rester en vie. Les confinements récents lui ont offert l’occasion de respirer un peu plus normalement pendant un court laps de temps, mais l’humain, lui, n’a toujours pas compris. Dans son orgueil, il refuse toute responsabilité dans ce qui est en train d’arriver. Dans toutes les décisions qu’il prend, il néglige de réformer ses méthodes, de tenir compte de son devoir de respect envers l’homme, la nature et les animaux. Quand il le fait, c’est du bout des lèvres et des doigts, et de manière homéopathique, comme pour se donner bonne conscience, mais c’est insuffisant. La terre continue de souffrir. Et par la force des choses, parce que tout est lié et interdépendant, l’humanité aussi. Il n’est rien d’étonnant dans tout cela, c’est logique, c’est la loi de cause à effet.
L’expression bien connue « on récolte ce que l’on sème » n’a rien d’un lieu commun, elle est même d’une remarquable justesse. Qui sème l’amère ivraie ne peut pas s’attendre à récolter le bon blé. Mais on peut aussi entendre l’expression d’une autre manière : « on récolte ce que l’on s’aime ». Tu seras sans doute d’accord pour dire que tout ce qui a été décrit ci-dessus et qui peut expliquer l’état de la planète terre n’est pas de nature « aimante ». L’amour ne commande pas d’exploiter la terre, le ciel, les mers, les océans et les rivières, les hommes et les animaux de n’importe quelle manière, au risque de les détruire.
Une petite partie de l’humanité est actuellement pleinement consciente de la nécessité de transmuter tous les éléments négatifs qui tendent à détruire la planète. Elle sait que la meilleure méthode pour y parvenir est de « semer ce que l’on s’aime ». Elle sait que l’amour n’est pas seulement un sentiment, mais aussi une énergie puissante.
Le siège de l’amour est le cœur. Tout ce qu’il est possible de créer dans un sens positif tire sa substance et sa puissance du cœur. C’est en ton cœur que tu peux décider de guérir, toi-même, autrui, ta planète, en prenant les bonnes décisions, individuellement et collectivement. Ce qui a été détruit, tu peux le reconstruire. Rien n’est impossible. Cela ne t’a-t-il pas été démontré lors du premier confinement, tandis que la nature reprenait ses droits, comme tu le disais, et les animaux leur liberté ? Ne perds jamais de vue ce « miracle », car c’était un miracle, celui de l’Amour en action. Tu peux renouveler ce miracle. À chaque instant. Et tu le feras, tu es déjà en train de le faire. Car ton cœur aimant est enceint du Nouveau Monde.