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Conscience divine

CONSCIENCE DIVINE

 

 

  Avant d’évoquer la conscience divine, intéressons-nous au premier de ces deux mots : « conscience ». Voyons tout d’abord la définition que nous en donne le dictionnaire : connaissance immédiate de sa propre activité psychique.

 

  Qu’entend-on dans le mot « conscience » ? « Con » et « science », la science se rapportant au savoir-faire que donne la connaissance, et le préfixe « con » signifiant « avec », ou encore « ensemble ». Il est donc intéressant de remarquer que la conscience sous-entend une idée d’ensemble, d’union, de partage, et que par conséquent, l’un des vocables qu’elle contient, le mot « science », dérive d’elle.

 

  Est-ce à dire que la conscience contient en elle-même une idée d’union ? Plus exactement de fusion ? Ainsi, la conscience ne pourrait-elle se concevoir autrement que par l’idée d’ensemble, et non de manière individualisée ?

 

  Mais qui donc, à part nous, en nous, en notre esprit, est donc censé partager nos connaissances avec nous ? Et d’où provient cette connaissance ? Représente-t-elle uniquement la somme des savoirs que nous accumulons au fil de notre vie, ou serions-nous les bénéficiaires, avant d’en être les dépositaires, d’une connaissance intrinsèque qui apparaît spontanément en nous en même temps que notre naissance physique ?

 

  D’ailleurs, si l’on décortique aussi le mot « connaissance », on obtient : « co » et « naissance », le préfixe « co » indiquant également une notion d’association, de participation, ajoutée à une idée de simultanéité.

Il semblerait donc que notre connaissance ait bien un lien avec notre naissance, du moins cette connaissance que l’on dit intrinsèque, et non celle acquise au fil des enseignements divers que nous recevons au cours de notre vie.

 

  Ainsi, puisque notre connaissance spontanée individuelle naît en même temps que notre corps physique, cela voudrait dire qu’elle nous précède. Cette connaissance intrinsèque préexiste donc à notre propre existence. Par conséquent, elle se trouve, de manière empirique, dans ce grand champ cosmique, encore appelé matrice ou champ quantique. Celui-ci nous contient, tout comme nous le contenons aussi. C'est la conscience divine.

 

  Autrement dit, la conscience divine et nos consciences individuelles se rejoignent. Elles sont même fusionnées les unes dans les autres. Dans ce cas, d’où peut donc bien provenir ce concept de dualité et de séparation qui régit notre monde en trois dimensions ?

  De l’idée erronée, fabriquée, entretenue, véhiculée et relayée depuis des siècles que nous sommes séparés les uns des autres, sous l’égide autoritariste d’une instance supérieure qui serait perpétuellement occupée à distribuer des ordres et des commandements aux humains que nous sommes. Des punitions également, à quiconque contreviendrait à ces directives.

  Cette réalité erronée pourrait s’appeler éventuellement OHI, pour ordre humain international, une sorte de Big Brother des temps modernes, en quelque sorte, mais certainement pas Conscience Divine.

 

  En effet, la conscience divine, quant à elle, rend sa juste place à la conscience individuelle qui habite l’être humain dans son individualité. Ce dernier est toutefois uni au grand tout, dont il tire sa substance tout en l’alimentant de la sienne.

 

  Pour mieux comprendre ce qu’est la conscience individuelle en lien avec la conscience divine, laquelle peut aussi être appelée conscience collective, tu peux en trouver des exemples concrets au sein de la nature.

 

  Prends un flocon de neige, par exemple. Si tu en observes quelques-uns au microscope, tu pourras constater que la structure d’un seul flocon est radicalement différente de celles de tous les autres flocons. Par ailleurs, ce que l’on nomme « neige » est constitué de l’ensemble des flocons qui tombent en même temps, ou qui recouvrent le sol au même moment. Si la neige, donc l’ensemble des flocons, n’existait pas, évoquer un flocon n’aurait aucun sens, n’est-ce pas ?

 

  Autre exemple : une vague, en tant que telle, n’existe pas, puisqu’elle n’a pas de réalité individuelle intrinsèque. Elle n’est que parce que la mer ou l’océan est. La vague n’est en réalité qu’ondulation de la mer ou de l’océan en mouvement. Pas de mer ou d’océan, pas de vague. C’est bien l’ensemble des vagues en mouvement qui fait la mer ou l’océan. Par ailleurs, une vague n’est identique à aucune autre.

 

  Ce sont là les exemples naturels les plus parlants d’union des différences dans un ensemble commun, puisque les éléments considérés ci-dessus sont de même nature.

 

  Toutefois, cette même loi se retrouve partout, dans tous les éléments de la nature.     Ainsi, les insectes pollinisateurs existent parce qu’il existe des fleurs à féconder. La bonne pousse des plantes est dépendante des rayons du soleil pour la lumière, de l’eau, mais aussi de la composition de sol sur lequel elle se trouve. Les oligo-éléments jouent un rôle prépondérant dans toutes les formes de vie, qui sans eux ne seraient pas ou seraient quelque chose d’autre. Et ainsi de suite.

 

  L’interdépendance de tous les éléments qui constituent la vie sur terre est d’une telle évidence ! Alors, pourquoi l’humain croit-il encore que tout est séparé, que lui-même est irrémédiablement séparé des autres et qu’aucun lien d’aucune sorte ne peut les réunir ? De ceci :

  Des siècles d’interprétations erronées à propos de la conscience divine, autant que d’enseignements délibérément falsifiés ont maintenu l’humanité sous le joug d’instances toutes puissantes, dont le but affiché d’enrichissement personnel n’est plus à démontrer. Lorsque l’on veut rendre une personne dépendante pour obtenir plus facilement la maîtrise de ses possessions, on prétend savoir ce qu’elle ne sait pas. On s’arroge ce savoir, sans jamais le partager, bien entendu, et on le modifie à volonté pour mieux asseoir son pouvoir et assouvir ses dessins de toute puissance.

 

  C’est toute l’histoire de notre humanité, avec ses fausses croyances créées de toute pièce, et ses religions diverses, souvent opposées les unes aux autres. Elles prétendent toutes détenir l’unique vérité, et leurs enseignements ont le plus souvent des conséquences liberticides, plutôt que des vertus libératrices.

 

  Toi qui te sens interpellé aujourd’hui par cette notion un peu abstraite de conscience divine, c’est une chance qui se présente à toi, celle qui t’appelle à t’éveiller à cette conscience, bien plus libératoire que tout ce que l’on ne t’a jamais enseigné. Alors, un conseil : ne passe pas à côté.

 

  Soyons bien clairs : ceci n’est pas une injonction, encore moins une menace. C’est juste le conseil bienveillant d’une âme à une autre âme. Rien de mal ne t'arrivera si, au contraire, tu choisis de passer à côté de cette opportunité de liberté. Ce sera ton choix, et comme tout autre, au nom du libre arbitre, inventé et offert gratuitement à nous tous par Dieu lui-même, ce choix sera tout à fait respectable.

  Toutefois, si tu fais ce choix de passer à côté, tu passeras aussi à côté de beaucoup d’autres connaissances tout aussi libératoires, et ce serait bien dommage pour toi, qui as tout à fait la capacité de les absorber, de les retenir et de les relayer, pour ton propre bien et celui de l’ensemble de la communauté humaine.

 

  Toutefois, la question principale à se poser, avant de reconnaître en avoir la capacité, est celle-ci : en ai-je le désir ?

Car beaucoup de sceptiques, ou d’autres, déçus par la religion, se disent : d’accord, mais dans ce cas, si les enseignements religieux sont incapables de nous conduire vers cette véritable connaissance spirituelle pure et sacrée, cette vérité que les prédicateurs prônent pourtant à tout va, tout en se disputant en parallèle, ou pire parfois, en se faisant la guerre, que faut-il faire ? Comment atteindre cette conscience divine si précieuse pour chacun ?

 

  Ceci est éminemment simple. C’est même d’une telle simplicité que l’on se demande comment l’être humain n’a encore jamais réussi à trouver le chemin tout seul. Ce qui est encore plus paradoxal, c’est que c’est si simple qu’il a fallu à une humanité plongée dans les ténèbres de l’obscurantisme trouver des tonnes et des tonnes de mensonges emberlificotés et de manipulations compliquées pour cacher la vérité la plus simplissime de tous les temps.

 

  Quelle est donc cette vérité ?

  Cette vérité est immanente, infalsifiable, indétrônable. Tout comme l’est le Divin, d’ailleurs. C’est la vérité du Soi.

  La preuve que cette vérité est infalsifiable se cache dans l’ADN de chaque individu. Car tout comme chaque flocon de neige est différent de tous les autres, chaque ADN humain est unique. En réalité, ce qui relie les humains entre eux, c’est l’identique particule divine qui existe dans leurs ADN respectifs.

 

  Le problème, c’est que dans la plupart des cas cette particule est désactivée. Et pourquoi l’est-elle ? Qui est censé l’activer ? Le Divin ? Existe-t-il des humains plus méritants que d’autres, dignes de voir cette particule activée, pendant que d’autres ne le sont pas ? Des sortes d’élus choisis par Dieu, en quelque sorte ?

 

  Ce n'est pas le cas, bien entendu. Nous avons vu que Dieu associe en permanence les humains à ses décisions à travers la co-création. À tous les humains, sans exception. Et pour cela, Il leur bloquerait l’accès à la connaissance universelle, en n’activant pas la particule divine, voire en la désactivant ? Cela n’a aucun sens.

 

  La réalité, c’est que l’être humain est le seul à pouvoir activer la particule divine à l’intérieur de lui. C’est là un choix fondamentalement individuel que personne d’autre ne peut faire à sa place. Très bien, d’accord, mais alors comment ? Peut-on se demander.

 

  Ceci est encore une fois très simple. Cela consiste à entrer en introspection, afin de se connecter directement au Divin. Non plus seulement, ou en tout cas pas uniquement par l’intermédiaire de rites religieux, mais par la pensée directe, que certains pourront appeler prière ou méditation.

 

  Rien n’est plus important que le lien direct avec le Divin. Et ce qui est merveilleux, c’est que lorsque ce lien se crée, à condition qu’il soit vraiment sincère et fervent, sans masque ni tabou, la connexion est immédiate. Nul besoin de multiplier les prières sans âme, les rituels, les mantras automatiques, nulle nécessité du support des bougies, des amulettes, des statuettes, des pierres, ou autres supports matériels. La connexion de notre âme individuelle à l’âme universelle suffit.

 

  Pourquoi donc les êtres humains, pour la plupart d’entre eux, et mis à part ceux qui sont partisans d'une spiritualité dépourvue de tout ornement, n’ont jamais eu cette idée auparavant ?

 

  La réponse à cette question est que des siècles et des siècles de fausses croyances savamment orchestrées et entretenues leur ont fait croire l’inverse. On leur a dit que pour s’attirer les faveurs divines, il est indispensable de répéter le plus souvent possible telle ou telle prière, de s’adonner à tel ou tel rite, d’obéir à tel ou tel commandement.

 

  Le fait est que ces commandements sont nécessaires, notamment les fameux dix commandements de la Bible, dès lors qu’ils s’inscrivent dans le concept d’amour universel et de respect des uns envers les autres. Seulement, si l’être humain activait la particule divine à l’intérieur de lui, celle-ci étant par nature faite de pur amour, ces commandements n’auraient plus de raison d’être. En effet, chaque être humain penserait, parlerait et se comporterait en fonction de l’amour que lui dicterait en permanence cette particule ou encore conscience divine à l’intérieur de lui, et plus personne ne commettrait la moindre action contraire à l’amour, sans même pour cela éprouver le besoin de s’en empêcher. Peut-on, par exemple, imaginer un père ou une mère aimante en train de tuer son enfant ? Ou encore un ami fidèle et sincère voler ses biens à son ami d’enfance ? Quant à ce commandement qui ordonne : « tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ta pensée et de toute ta force », quelle utilité a-t-il encore lorsque notre âme est déjà en osmose avec celle du Divin, qu’elle ressent son amour avec une gratitude infinie et qu’elle éprouve le besoin d’exprimer le sien en retour, dans une ferveur et un irrésistible élan ?

 

  La conscience divine, c’est ta conscience individuelle connectée à celle du Divin, c’est aussi simple que cela. À toi de comprendre ce qui, encore aujourd’hui, te retient ou t’empêche littéralement d’activer en toi cette particule sacrée qui peut t’ouvrir l’accès à cette conscience divine. Et par voie de conséquence, concomitamment et de la plus merveilleuse des façons, à la vérité de ton soi, puisque ton soi est de nature divine.

 

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31/08/2024
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