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Eternité

ÉTERNITÉ

 

 

  Sous quel angle aborder ce concept abstrait ? Comment pourrait-on définir cette notion d’éternité dans toute son étendue, sa complexité et sa richesse sans la dénaturer un peu ?

 

  Dans un premier temps, nous pourrions déjà tenter d’isoler les éléments naturels observables dans notre environnement. Quels sont ceux que nous pouvons qualifier d’éternels ou, en tout cas, qui nous apparaissent comme tels ?

 

  Observons par exemple le phénomène de reproduction des végétaux, des animaux et des humains.

  Intéressons-nous en premier lieu aux végétaux, dont on dit qu’ils ont une vie « fixée », puisqu’à la différence des animaux ils ne peuvent se déplacer :

  Les végétaux fonctionnent selon deux modes de reproduction.

 La première se nomme « reproduction sexuée ». Elle permet à la plante la colonisation d’une zone plus étendue que son strict lieu de vie, grâce à la dissémination de ses graines par le vent ou par les insectes pollinisateurs.

 

  La seconde est dite « reproduction asexuée ». Dans ce cas, la reproduction se fait spontanément, à partir de n’importe quelle partie de la plante. Selon un processus naturel, les graines se reproduisent, sans qu’il y ait nécessité d’un élément reproducteur intervenant de l’extérieur. Il se produit en quelque sorte un clonage de la plante.

 

  Si l’on part de cette définition de base qui stipule que l’éternité est l’état de ce qui n’a ni début ni fin, est-il donc si invraisemblable d’associer la notion d’éternité à ce processus ininterrompu de reproduction des végétaux ? 

 

  D’autre part, n’est-ce pas un peu la même chose avec les végétaux sexués, les animaux et les hommes ? Certes, ceux-ci ont besoin d’une intervention extérieure pour se reproduire, mais le résultat est identique : d’une façon ou d’une autre, les premiers revivent dans les seconds, selon les règles de la génétique.

 

  À cet égard, intéressons-nous maintenant à l’infiniment petit, avec les cellules. La division cellulaire est le mode de multiplication des cellules. Là encore, deux sortes de multiplication : l’une est asexuée et se nomme « mitose », l’autre est sexuée et appelée « méiose ». Dans les deux cas, les caractéristiques des cellules originelles sont reproduites dans leurs clones, lesquels se divisent à leur tour. Puis, ces derniers également, et ainsi de suite.

  Ne peut-on qualifier ce processus continu de reproduction de cycle « éternel » ?

 

  Si nous observons objectivement la nature autour de nous, de même que les humains qui y habitent, nous ne pouvons que constater la reproduction constante et ininterrompue de ses éléments, sous quelque forme que ce soit. Ce qui peut s’apparenter à un cycle sans début ni fin, n’est-ce pas ?

 

  Ainsi, si le monde visible que nous pouvons observer à l’œil nu ou au moyen d’un microscope fonctionne selon un processus « d’éternité », en quoi serait-il impossible que sur un plan macroscopique l’univers dans son ensemble obéisse à la même règle de renouvellement perpétuel de lui-même, ainsi que l’être humain en son sein ?

 

  En ce sens, croire en l’éternité de toutes choses, ce serait adhérer également à l’idée que la mort n’existe pas, qu’elle n’est qu’un passage d’une réalité vers une autre, de même que l’est la naissance. Et si nous conscientisions réellement cela, la mort en tant que telle nous ferait beaucoup moins peur. Si toutefois, nous pouvions nous inscrire nous-mêmes dans un processus satisfaisant pour notre soi. 

 

   Effectivement, lorsque l’on est conscient que l’on n’est pas seulement doté d’un corps physique muni d’un cerveau qui pense, mais également d’une enveloppe spirituelle commandée par une âme, elle-même guidée par l’âme universelle, il nous est alors très facile d’adhérer à cette idée d’éternité de toutes choses. Cela nous paraît même être une évidence.

 

  Alors l’on se met à prêter attention aux signes et aux synchronicités divines qui nous sont régulièrement envoyés pour nous le confirmer. Ce faisant, l’on ouvre en grand le champ des possibles.

 

  Nos âmes individuelles sont à l’image des cellules. Elles sont elles-mêmes en perpétuelle évolution et en renouvellement, grâce à ces interventions surnaturelles dans nos vies que sont les signes et synchronicités divines qui en représentent les nutriments. Nos âmes sont les cellules de ce grand corps qu’est la conscience universelle, dont l’âme est elle-même le noyau. Nos âmes individuelles construisent avec l’âme universelle, leur instructrice et nourrisseuse à la fois, ce monde dans lequel nous émettons l’intention de vivre au plan global.

 

  Par conséquent, si nos existences se renouvellent probablement selon le même processus observable dans notre environnement terrestre, il est grand temps pour nous aujourd’hui de nous positionner. De déterminer et de préciser dès maintenant quelles sortes de clones nous voulons être demain et dans quelle réalité nous voulons vivre : une éternité d’amour et de paix ? Ou de haine et de conflit ?

 

MPV

 

 



25/08/2024
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