L'univers te répond
L’UNIVERS TE RÉPOND
La plupart du temps, tu n’es pas pleinement conscient de la force de tes intentions. Tu penses, tu parles, tu écris, tu agis, un peu mécaniquement, sans penser aux conséquences de tes pensées, de tes mots et de tes actes. Et pourtant, ils ont une importance considérable, au-delà même de ce que tu peux imaginer. Un seul mot, prononcé avec force et dans une intention bien précise, a une telle puissance qu’il va obligatoirement se concrétiser dans la matière.
C’est ainsi que Jésus-Christ avait ce pouvoir d’opérer ce que les hommes de son époque ont appelé « miracles ». Mais Jésus lui-même ne considérait pas ces actes comme des miracles. À ses yeux, ce qui se produisait suite à son intervention était tout à fait normal, logique. Ceci n’était que le résultat de Sa foi derrière les mots, c’est-à-dire Sa certitude que la chose qu’il souhaitait était possible. Mais c’était aussi parce que Son intention derrière les mots était puissante et sans équivoque. Pour Jésus, ce qu’Il faisait n’avait rien d’extraordinaire, c’était à la portée de n’importe qui. D’ailleurs, il ne cessait de répéter à son auditoire : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père » Jean 14 :12. L’intention de Jésus n’était jamais équivoque. Quand il guérissait les malades, son intention aimante et sincère était réellement de les voir guéris, parce qu’Il les aimait tous d’un amour inconditionnel. De même quand Il fit apparaître des poissons par la seule force de Sa pensée, son intention était puissante et réelle de nourrir toute une assemblée.
Qu’est-ce qu’une intention équivoque ? C’est lorsque tu dis vouloir une chose – et à cet instant où tu l’affirmes il est très clair pour toi que tu la veux vraiment – mais qu’en même temps, ton arrière-pensée, c’est-à-dire la pensée en arrière de ton intention, t’en souffle l’impossibilité : « Je n’y ai pas droit », « je n’y arriverai pas », « je n’ai pas l’intelligence », je n’ai pas le pouvoir », etc. Ton intention n’est pas assez forte pour évincer l’impossibilité, avant que ta volonté ne se concrétise.
Une intention équivoque, c’est aussi quand tu souhaites quelque chose de bien à quelqu’un, pour répondre à une obligation morale que tu t’es imposée, mais que dans ton arrière-pensée faite de rancœur ou de jalousie, tu espères en réalité le contraire, sans te l’avouer. La pensée qui va primer sur l’autre sera inévitablement la deuxième. Elle pourra avoir ou non une incidence sur la personne visée, selon le degré d’estime de soi de cette dernière, mais en tout état de cause, elle en aura une grande sur toi. Car elle te reviendra comme un boomerang et créera une discordance en toi, un déséquilibre nocif.
Ce qui fait la force d’une pensée, c’est toujours l’intention qui la sous-tend, alors mieux vaut ne pas traduire une pensée en mots ou l’acter dans la matière, si tu sens que cette pensée n’est pas sincère, car elle aura de toute façon une incidence. Et si tu peux concevoir qu’une telle pensée ambigüe peut avoir un impact non négligeable, imagine un peu la toute-puissance d’une pensée sous-tendue par une intention ferme et non équivoque ?
Une intention ferme, manifestée clairement, reçoit toujours une réponse de l’univers.